La torn bangs, c’est la frange qui joue les effortless : elle semble sortie du lit, mais avec ce petit twist qui donne l’impression qu’on vient de quitter un salon pointu du Marais. Une contradiction parfaite, et donc totalement dans l’air du temps.
On pensait avoir tout vu côté frange. La droite, la rideau, la baby bangs, la bottleneck… Et puis débarque la torn bangs, la nouvelle obsession capillaire qui squatte déjà nos feeds et s’impose comme la frange de l’automne-hiver. Son credo ? Du cool sans effort, et de l’allure sans brushing. Bref : la version messy et easy-going de la frange rideau.
C’est quoi exactement la torn bangs ?
Imaginez une frange rideau classique, mais qu’on aurait froissée, effilée, un peu comme si elle avait été « déchirée » dans la masse de cheveux. Pas de lignes nettes ni de symétrie millimétrée, juste une coupe irrégulière qui épouse le mouvement naturel de la chevelure. Résultat : une frange texturée, aérienne, presque shaggy, qui s’intègre au reste de la coupe sans effort.
C’est notre Mercredi nationale, Jenna Ortega, qui a propulsé la tendance, rapidement rejointe par Daisy Edgar-Jones (Normal People) ou encore Lisa de BlackPink. Les influenceuses mode n’ont pas attendu pour s’en emparer à leur tour. Parmi elles, Emmanuelle Koffi, dans une version frisée carrément folle.
Pourquoi elle fait l’unanimité ?
Parce qu’elle est tout l’inverse d’une frange tyrannique. Pas besoin de rendez-vous toutes les trois semaines pour tailler au cordeau, ni de passer ses matins à dompter la bête au lisseur. La torn bangs vit sa vie, repousse sans qu’on le remarque vraiment, et se laisse coiffer en deux secondes chrono au doigt, au sèche-cheveux rapide, ou carrément à l’air libre. Cerise sur le gâteau : elle flatte toutes les textures de cheveux, du raide au bouclé. Et donne du volume aux cheveux fins.
Résolument, la frange la plus démocratique de la saison.
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