Vingt ans. Deux décennies à bousculer les règles du bijou, avec, toujours, le diamant comme pierre angulaire, évidemment. La maison Messika célèbre cet anniversaire comme elle a vécu son ascension : avec panache, sensualité, et une fidélité inébranlable à sa vision. Celle d’un bijou vivant, toujours en mouvement, qui épouse la peau et suit les femmes. Liberté chérie.

Née dans la lumière

Il faut savoir d’où vient Valérie Messika pour comprendre sa trajectoire. Enfant, elle jouait avec les pierres que son père, le diamantaire André Messika, lui glissait dans la main. Pas de sacralisation, pas de distance. Juste l’évidence du geste, la beauté brute ; la conscience du potentiel incroyable de ce qu’elle tenait entre les mains, aussi. Cette familiarité avec la pierre, cette liberté de ton : voilà l’ADN Messika.

Quand elle fonde sa maison en 2005, Valérie Messika veut créer des bijoux à son image. Elle cherche à les faire vivre, se mouvoir dans l’espace, sur les corps. Le diamant quitte sa tour d’ivoire et vient se mêler au quotidien, il colle la peau, suit l’allure. Move, la collection emblématique, en est le plus élégant manifeste : trois diamants en cage, qui roulent doucement. Comme un souffle, une histoire intime, un lien.

© Nicolas Gerardin

Désacraliser, sans jamais vulgariser

Ce mot revient souvent dans la bouche de Valérie Messika : « désacraliser ». Oser le diamant comme on enfile un jean bien coupé, l’air de rien, avec naturel, assurance, plaisir. Le bijou se porte pour être soi. Cette idée, Valérie l’a poussée loin. Ear cuffs avant tout le monde. Stacking assumé. Mélange d’or, jeux d’asymétrie, ultra sensualité, mais tellement moderne. Le bijou épouse le corps, suit ses mouvements, dialogue avec la mode sans jamais lui obéir. Chaque détail compte, jusqu’au confort du porté. Rien n’est décoratif ; oh non, au contraire, tout est minutieusement orchestré.

Une collection anniversaire qui cisèle son héritage

Pour ses 20 ans, la maison rend hommage à son histoire, sans nostalgie feinte. La collection Move Ciselé se fait le cadeau ultime d’une nouvelle matière : le ciselé. Un travail à la main, au burin, qui donne aux pièces une patine vintage, qui accroche la lumière d’une manière inédite. Le diamant, lui, reste mobile, libre, mais s’entoure d’une texture plus brute, palpable et sensuelle.
Move Ciselé parle ainsi d’héritage, de transmission, d’intuition. Il dit tout ce qu’est Messika : une élégance affûtée, sans chichis. Une audace paisible. Et un amour profond de la pierre.

©Messika

Messika à Luxembourg : entre icônes et confidences

Anouk Mahy, pilier de la maison au Benelux depuis plus de onze années, le dit avec tendresse : « Messika, c’est une histoire qu’on porte avec soi. » Elle évoque d’ailleurs une bague, la superbe Glam’Azone double en or rose, qui ne quitte plus son annulaire depuis qu’elle l’a enfilée pour la première fois pour un événement à Knokke. Ici, au Luxembourg, la collection Move Classique plaît beaucoup. « Les clientes veulent des bijoux qu’on aime, qu’on garde, qu’on passe, qu’on s’achète entre mère et fille. Le Move Classique, le Move Uno, les bracelets sur cordon, tout se prête au jeu » précise-t-elle encore.

©Messika

Sky is the limit

Voilà 20 ans que, derrière chaque vitrine se cache une intention, celle d’une idée de la féminité libre, du luxe accessible, du bijou compagnon. Valérie Messika crée comme on stylise un look : par goût, par instinct, par désir. La frontière avec la mode n’est jamais bien loin.

Et demain ? Messika s’étend sans céder aux sirènes des tendances. La maison travaille exclusivement avec des diamants naturels, issus d’une filière rigoureusement contrôlée. La traçabilité est une priorité, portée par l’expérience d’André Messika, qui supervise encore aujourd’hui les étapes clés de l’approvisionnement. Loin d’être un slogan, l’éthique s’applique concrètement, des pierres jusqu’au packaging, désormais repensé dans une logique plus responsable.

Cette exigence s’applique aussi à la haute joaillerie, nouveau terrain de jeu et d’expression de Valérie Messika. Dans ses ateliers parisiens, elle imagine des pièces uniques ou en séries très limitées, avec le même souci de précision, de confort et de portabilité, toujours. Des créations spectaculaires, c’est vrai, mais pensées pour vivre, fidèle à l’esprit Messika : du mouvement, de la liberté, et une sensualité qui s’exprime dans les détails.

Pour célébrer les vingt ans de création, Valérie Messika embrasse un désir naissant : celui de travailler les pierres de couleur, une toute première pour la Maison : saphirs, rubis, émeraudes et d’en enrichir sa grammaire créative.

La boutique Messika à Luxembourg se situe au 20 rue de la Poste, dans la Ville-Haute de Luxembourg ville.

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