En cette rentrée, certains vernis semi-permanents seront interdits à la vente (et en salon) en Europe. Une interdiction qui soulève de nombreuses interrogations autour des risques liés à cette pratique très populaire. On fait le point.
Dès le 1er septembre, le TPO (oxyde de diphényl triméthylbenzoyl phosphine) – un ingrédient très utilisé dans les vernis semi-permanents – sera interdit dans toute l’Europe.
Présent dans la majorité des formules, le TPO permet au vernis de durcir sous la lampe et d’assurer une brillance durable pendant plusieurs semaines. Problème : classé CMR catégorie 1B (toxique pour la reproduction), il est également suspecté d’être cancérigène. Cette nouvelle réglementation relance le débat : la pose de semi-permanent est-elle vraiment sans danger ?
Scruter la composition
Tous les vernis semi-permanents ne se valent pas. Le choix du produit est donc essentiel. Pour éviter les mauvaises surprises, il est recommandé de bien vérifier la liste des ingrédients (INCI) figurant sur le flacon. Si certains termes sont flous, non traduits ou peu connus, il est recommandé de passer son chemin. Même constat en cas de présence d’ingrédients interdits ou controversés.
Écouter ses ongles
Douleurs sous la lampe, ongles jaunis, cassants, qui se dédoublent…. Ces signes ne sont pas anodins. Ils révèlent souvent un affaiblissement de la santé de l’ongle. Un vernis semi-permanent ne doit pas se porter en continu. Ce qu’il faut faire ? Une manucure japonaise. Le principe : une « détox » entre deux poses, en laissant ses ongles nus plusieurs semaines afin de limiter les risques de fragilisation à long terme.
Respecter la lampe et les temps de pose
La sécurité d’une pose de semi-permanent ne dépend pas uniquement du vernis, mais aussi du matériel utilisé. À titre d’exemple, une lampe LED/UV trop faible ne permettra pas une bonne catalysation et favorisera les réactions allergiques. A contrario, une exposition trop longue peut être irritante pour l’ongle. Les bons gestes : appliquer une crème solaire avec une protection UVA environ 20 minutes avant l’exposition des mains aux lampes UV, et respecter scrupuleusement le protocole de la marque (puissance, durée d’exposition, distance des mains par rapport à la lampe).
Déposer en douceur
La dépose est l’étape la plus agressive pour l’ongle. Les mauvaises habitudes à bannir : gratter son vernis ou encore poncer de manière excessive. Pour éviter de fragiliser la plaque et entraîner une sensation d’ongle mou, les experts recommandent d’utiliser la méthode des papillotes imbibées de dissolvant spécifique.
Poser des questions
En institut, n’hésitez pas à interroger la professionnelle sur la composition du vernis, la marque et la puissance de la lampe utilisée. À la maison, posez-vous les bonnes questions : est-ce que je maîtrise les étapes ? Est-ce que mon matériel est adapté ? Une pose de semi-permanant réussie, c’est avant tout une manucure réalisée en toute sécurité.
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