Il y a des mariages auxquels on ne croit pas. Et à force de les observer, ils semblent évidents.
Après l’ère du volume XXL en bas, micro en haut, dictée autant par le confort que la génération TikTok, la rentrée inverse le jeu. Place au pantalon ajusté, porté sous une veste à la carrure affirmée. Une silhouette droite, presque autoritaire, qui en dit beaucoup de notre envie de structure, de présence et de pouvoir. Qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas de ressusciter les années 2010 et leur pantalon skinny porté sous une tunique. On lorgne plutôt du côté d’ Audrey Hepburn dans “Funny Girl”, pantalon cigarette et trench cintré. Julia Roberts à la fin de “Pretty Woman” retrouvant sa liberté dans un blazer surtaillé et un denim droit.
©Défilé printemps-été 2026 Celine/Spotlight
Les maisons ne s’y sont pas trompées. Chez Balmain, leggings noirs et manteaux composent une allure dramatique tandis qu’Acne Studios préfère la carte du tailoring : blazer d’open space en XXL sur pantalon affûté. Quant à Celine, Michael Rider joue la rock star bourgeoise, veste trop grand et jean seconde peau. L’œil s’accroche, le contraste fonctionne, l’autorité est là.
Les bonnes proportions
Oubliez le skinny de la décennie passée. Le pantalon version 2025 se décline en cigarette, fuseau ou denim slim coupé net à la cheville. La veste, elle, impose sa carrure : épaules assumées, ampleur maîtrisée. Le résultat ? Un vestiaire caméléon.
©Défilé Hermès Automne-Hiver 2019/Spotlight
Minimaliste, avec un blazer noir oversize, un legging en maille et des escarpins pointus. Ou sportswear, façon Lady Di sur un gazon : sweat XL, veste en tweed, jean slim et bottes cavalières. Ce n’est pas une tendance. C’est un uniforme. Celui de la rentrée, et probablement celui des mois à venir.
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